Marrakech,au seuil du désert |
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Marrakech est sans aucaun doute la ville du Maroc qui , depuis les années 1960,fait le plus rever.porte entre le maghreb et le reste de l'Afrique , aux abords du désert , étape imprtante de la route des épices , elle est cette rutilante capitale célèbre pour la douceur de vivre , la chaleur et la générosité de ses habitants qui ont le caractère du sud dans le sang.
tout Marrakech tourne autour de Jemaa el Fna . Ancienne place des éxécutions publiques , souk trépidant,arret obligé des voyageurs,la place est avant tout le premier pas vers le dépaysement le plus total; l'afrique y a imprimé sa marque indélébile et , déja,sous la chaleur implacable qui s'abat sur les terrasses , devant un incessant défilé de couleurs , on present la lointaine Tombouctou.arracheurs de dents,charmeurs,vendeurs d'épices et d'essence destinées à la magie ,charlatans en tout genre et vendeurs de multicolores ustensiles de cuisine en plastique sont chaque soir au rendez -vous comme les gargotiers,de plus en plus nombreux, qui proposent de savoureux tagines d'épaule de mouton ,de pied de boeuf ou de poulet aux dattes .gardée par la mosquée de la Koutoubia ,modèle de l'architecture almohade,lien entre la ville nouvelle et la médina,passage obligatoire pour nombre de courses en ville,parcourue en tous sens par les motocyclettes et les vélos,la place est encore ce lieu de rencontre qu'était l'agora antique,ou l'on vient parler, se montrer et regarder.c'est d'ailleurs ce sentiment qu'elle offre,particulièrement à l'heure du thé , sur le toit de l'un des cafés qui la borde, quand la fumée des braseros commence à s'élever dans le soleil couchant et que les joueurs de ney entament la nuit naissante par une douce mélodie.
dédale de ruelles ocre rouge ponctué d'ombre et d'éclats de soleil ,labyrinthe ou s'entrechoquent rires , rai et battements de tambours qui jaillissent d'on ne sait ou ,méandre ou se melent les odeurs de la menthe, du cèdre fraichement travaillé par l'ébéniste du fond de l'impasse et de poisson grillé, la médina peut se vivre comme un étrange reve,ou la confusion se mélange à la solitude.Marrakech renferme encore de petites palces ou le monde le plus bigarré se rassemble .Ici , quelque sahraouie couverte d'un tissu transparent vante la qualité de ses étoffes, ailleurs une Berbère négocie un écheveau de laine,plus loin un immense Noir prépare un mélange d'épices .Des Souks,partout des souks :celui des babouches, annoncé par une forte odeur de cuir , celui des tapis ou domine un parfum de crin,la Kaissaria pour les vetements modernes,traverée e part et d'aurtre par la voix d'oum Kalsoum,laplace des apothicaires ou des signes enchainé font la joie des enfants ,les marchés de primeurs résonnant des prix criés par des adolescents allongés derrière leurs étals...